Historique

La bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques impliquent un contrôle efficace exercé par une institution indépendante et dotée de moyens adéquats.
Au Sénégal, le rôle d’institution supérieure de contrôle des finances publiques est dévolu dès 1960 à un organe du pouvoir judiciaire : la Cour suprême (troisième section).

1992, la réforme des institutions judiciaires, dictée par l’impératif de leur spécialisation, transforme la Cour suprême en trois juridictions : le Conseil Constitutionnel, la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat. C’est à cette dernière, et plus particulièrement à sa deuxième section, qu’est confiée la fonction de juge des comptes.

En 1999, en créant la Cour des comptes en tant qu’Institution supérieure de contrôle des finances publique (ISC), le législateur confirme non seulement son option de spécialiser davantage les juridictions au sommet de l’organisation judiciaire, mais aussi permet au Sénégal d’être le premier pays de la sous région à appliquer l’une des directives de l’UEMOA sur l’obligation de mettre en place une juridiction des comptes indépendante.

Elle a ses propres procédures de vérification qu’elle complète par le recours aux techniques et normes internationales de contrôle notamment celles de l’INTOSAl, organisation internationale des Institutions supérieures de Contrôle.

En tant qu’institution autonome, elle peut faire connaître directement le résultat de ses investigations par la production de son rapport public général annuel.

Ce site internet a pour objectif principal de donner au lecteur toutes les informations utiles, pour mieux connaitre l’Institution, notamment son fonctionnement, ses publications et toutes les actualités.
Vous pouvez également télécharger une brochure sur la Cour des Comptes au format PDF.

La Cour des comptes tient donc de la Constitution de larges compétences qu’elle exerce à l’aide d’une organisation, de procédures et de moyens spécifiques définis par la loi organique n°99-70 du 17 février 1999 sur la Cour des comptes (abrogée et remplacée par la loi n° 2012-23 du 27 décembre 2012), la loi organique n°99-73 du 17 février 1999 portant statut des magistrats de la Cour des comptes et le décret n°99-499 du 8 juin 1999 fixant les modalités d’application de la loi organique n° 99-70 du 17 février 1999 sur la Cour des comptes (abrogé et remplacé par le décret n° 2013-1449 du 13 novembre 2013). Ainsi, la création de la Cour des comptes apporte des nouveautés, à la fois, dans l’organisation judiciaire du Sénégal (création d’une magistrature financière) et dans le système de contrôle des finances publiques.